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Huiles essentielles et aromathérapie

D’après le dictionnaire Larousse, une huile essentielle est un mélange de substances terpéniques pour la plupart. Les huiles essentielles résultent du métabolisme secondaire ; elles ont des fonctions diverses : insecticide ou éloignement des herbivores ; responsables du parfum des fleurs, elles sont utilisées dans la fabrication des parfums. —— juniperus_communis_huile_essentielle_low.jpg L’huile essentielle obtenue par distillation aqueuse de Genévrier commun (Juniperus communis, Cupressaceae) est réputée être antiseptique, diurétique et désintoxicante. ——- Prisées durant l’Antiquité, elles sont méprisées en Europe jusqu’au 12ème ou 13ème siècle. Certains auteurs attribuent leur retour en grâce aux Croisés qui avaient profité de leurs bénéfices au Moyen-Orient où elles étaient populaires, les Arabes utilisant en particulier l’eau distillée de roses. Ainsi, la distillation aurait été mise au point au 10ème siècle par Avicenne, Abu Ali Ibn Sina de son vrai nom. Cependant, même si l’hydro-distillation fut importée en Europe par les Arabes entre le 8ème et le 10ème siècle, son principe était déjà connu des Grecs et des Egyptiens dès le 4ème ou le 3ème siècle avant Jésus Christ. Dans tous les cas, le monde arabe a servi de sanctuaire aux huiles essentielles entre l’Antiquité et le Moyen-âge. A la fin du Moyen-âge, la distillation et la production de parfums et d’huiles essentielles se développent rapidement dans le sud de la France, en particulier à Grasse. De nombreux parfumeurs européens s’installent alors dans la région et les huiles essentielles subissent un essor extraordinaire. Depuis lors, de nombreuses autres méthodes d’extraction des huiles essentielles à partir des plantes aromatiques ont vu le jour. Cependant, la distillation est aujourd’hui la méthode d’extraction des huiles essentielles la plus utilisée et la plus répandue. Elle est employée avec des plantes peu sensibles à la chaleur, comme la lavande, ainsi qu’avec la plupart des feuilles, des graines et des bois.

Un Conifère de la famille des Araucariaceae

Le genre Araucaria a été décrit par Jussieu en 1789. Ce nom viendrait de la tribu indienne des Araucanis ou de la ville de Araucaro au sud de Santiago. Pour Araucaria angustifolia, le nom d’espèce signifie que la feuille est étroite. Le genre Araucaria est distribué en Océanie et en Amérique du Sud. araucaria_angustifolia_low.jpg Araucaria fait partie de la famille monophylétique des Araucariaceae de l’ordre des Coniferales ou Pinales. La famille comprend 3 genres : Araucaria, Agathis et Wollemia, ce dernier genre ayant été découvert en août 1994 en Australie. Araucaria est traditionnellement considéré comme une Gymnosperme archaïque car apparue il y a 200 millions d’années. Les travaux de Chaw et al. (2000) permettent de discuter cette notion car ces auteurs ne considèrent pas Araucaria et Agathis comme des Conifères primitifs. En 1952, les 19 espèces du genre Araucaria ont été classées par Wilde et Eames en 4 sections sur la base de critères morphologiques. Les études de Setoguchi et al. (1998) basées sur l’analyse moléculaire du gène chloroplastique rbcL ont confirmé cette répartition et montré la très grande homologie des espèces endémiques néo-calédoniennes indiquant une spéciation rapide et adaptative aux sols ultramaphiques de l’île. |Section Araucaria|A. araucana et A. angustifolia| |Section Bunya|A. bidwillii| |Section Intermedia|A. hunsteinii| |Section Eutacta|A. heterophylla, A. cunninghamii et 13 espèces néo-calédoniennes endémiques|

Une espèce pionnière héliophile des forêts mixtes ombrophiles

Araucaria angustifolia (Bertol.) Kuntze, le pin du Parana ou Pinheiro-do-Parana, est une espèce présente en Amérique du Sud, au Brésil principalement entre 500 et 1800 m d’altitude mais aussi dans le nord de l’Argentine et le Paraguay entre 500 et 2300 m. Au Brésil, il est présent dans les états du Parana, Santa Catarina, Rio Grande do Sul et Sao Paulo. Araucaria angustifolia est en particulier l’emblème de l’état du Parana. Araucaria angustifolia fait partie des espèces menacées du Brésil. Il ne subsiste actuellement que 2% des 2 milllions hectares initialement couverts par les forêts d’araucarias. Le pin du Parana se trouve sous des climats tropicaux humides, sub-tropicaux humides ou d’altitude avec des précipitations annuelles de 1400 à 2000 mm et des températures moyennes annuelles de 13°C à 22°C. apparados-da_serra_low.jpg Le pin du Parana a besoin des sols profonds, frais, bien drainés et riches en calcium et magnésium. Il croît naturellement sur des sols originaires de différentes roches, granitiques, basaltiques ou sédimentaires. Le pin du Parana est une espèce pionnière et héliophile, qui a donc besoin d’ensoleillement. Bien que l’arbre soit héliophile, la germination et la plantule ont besoin d’ombre pendant les 2 premières années de croissance. Il est en association avec des espèces des genres Podocarpus, Ocotea ou Ilex. Il constitue alors une forêt ombrophile mixte : forêt composée de résineux et de feuillus nécessitant des précipitations élevées. Podocarpus lambertii Podocarpus lambertii

Promotion et Valorisation de la Botanique

Nous nous sommes organisés en association pour la Promotion et Valorisation de la Botanique. —- Association régie par la loi du 1er juillet 1901 Titre : Promotion et Valorisation de la Botanique Objet : L’association Promotion et Valorisation de la Botanique est une association dédiée à la botanique pour les professionnels du domaine et tout public pour but global la promotion et la valorisation de la science du végétal. De manière non exhaustive, Promotion et Valorisation de la Botanique a pour objectifs : -1- d’encourager et promouvoir l’étude, la connaissance et l’utilisation des plantes, -2- de développer et promouvoir la nomenclature et la systématique ou classification des plantes, -3- de promouvoir la botanique pour la conservation de la biodiversité et l’écologie, -4- de promouvoir tout type d’outils ou actions permettant de valoriser la botanique. Ces outils sont, par exemple, le développement de sites Internet, la création de cours de botanique… -5- de proposer des services ou des expertises liés à la botanique. La liste des services n’est pas limitative : il peut s’agir de mise à disposition de locaux, de compétences, de moyens matériels… —- Parution extraite du Journal Officiel : Association : PROMOTION ET VALORISATION DE LA BOTANIQUE. Activité(s) : Défense/Environnement/Technique et Recherche No de parution : 20050035 Département (Région) : 75 – Paris (ILE-DE-FRANCE) Paru le : 27/08/05 No d’annonce : 1149 Sous-préfecture : Déclaration à la préfecture de police. Type d’annonce : Création (déclaration d’association) Déclaration à la préfecture de police. PROMOTION ET VALORISATION DE LA BOTANIQUE. Objet : encourager et promouvoir l’étude, la connaissance et l’utilisation des plantes, développer et promouvoir la nomenclature et la systématique ou classification des plantes, promouvoir la botanique pour la conservation de la biodiversité et l’écologie, promouvoir tout type d’outils ou actions permettant de valoriser la botanique ; ces outils, par exemple, le développement de sites Internet, la création de cours de botanique, proposer des services ou des expertises liés à la botanique ; la liste des services n’est pas limitative : il peut s’agir de mise à disposition de locaux, de compétences, de moyens matériels. Siège social : 202, rue de Crimée, 75019 Paris. Date de la déclaration : 5 août 2005.