La Mandragore appartient à la famille de la Pomme de terre et de la Tomate(Solanaceae). Elle est appelé Mandragora officinarum en latin et mandrake en anglais. Cette dernière appellation a donné le nom d’un personnage magicien. Depuis longtemps, cette plante est réputée avoir différentes vertus médicinales et fait l’objet de nombreux mythes. Ces mythes étaient tombés dans l’oubli mais ont été actualisés par différents ouvrages ou films. Pour certains, elle avait la forme d’un homme décapité : la racine épaisse étant le torse et les jambes, les feuilles presque à plat sur terre étant les bras. Elle était supposée croître au pied des gibets. On prétendait aussi que la plante criait à l’arrachage et pouvait rendre un homme sourd. Pour se protéger des cris maléfiques, il fallait se boucher les oreilles avec de la cire, souffler dans un cor et être accompagné d’un chien affamé. En jetant de la viande sur la plante, celui-ci arrachait la mandragore. Cette plante contient de la hyoscamine et a été employée comme anesthésique jusqu’en 1846, date d’introduction de l’éther.
Fraise (Fragaria sp., Rosaceae, Rosales, Eurosids I)
Le Rosier ou la Ronce n’ont pas d’épines
Le Rosier ou la Ronce portent des aiguillons non pas des épines à l’inverse, par exemple, d’un Robinier, le faux-acacia qui envahit nos bois. Il nous arrive de détacher les aiguillons d’une branche de Rosier lors de la préparation d’un bouquet. Cette opération est facile à réaliser. Ces aiguillons sont souvent appelés, par erreur, des épines. En effet, un aiguillon est formé à partir des cellules superficielles de l’épiderme alors qu’une épine a une origine plus profonde. Une épine est un organe transformé (feuille, stipule…) et elle contient des tissus conducteurs de sève. Ainsi, alors qu’il est facile de retirer les aiguillons d’un Rosier, il est impossible de le faire sur un Robinier ou Faux-Acacia.
Fruit de Butome (Butomus umbellatus, Alismatales)
Intérêts de la biodiversité végétale
Les plantes permettent à de nombreuses espèces animales de vivre soit en étant leur hôte, soit en leur servant de nourriture. Il est possible de concevoir des chaînes alimentaires sans animaux mais il n’en existe pas sans végétaux. Le monde végétal est vital pour l’ensemble du monde vivant Grâce à la photosynthèse, les plantes fabriquent de l’oxygène. Par ce même mécanisme, les plantes transforment le carbone minéral en carbone organique utilisable par les animaux. Les plantes sont donc autotrophes (se nourrissent d’elles-mêmes : producteurs) à l’inverse des animaux hétérotrophes (consomment les autres êtres vivants : consommateurs). Les plantes sont donc un élément primordial de toute chaîne alimentaire. Les plantes permettent à de nombreuses espèces animales de vivre : soit en étant leur hôte, soit en leur servant de nourriture. Il est ainsi possible de concevoir des chaînes alimentaires sans animaux mais il n’en existe pas sans végétaux. Les plantes facilitent la pénétration de l’eau dans les sols et limitent le ruissellement des eaux de pluies. Elles permettent sous des climats plus arides de lutter contre la désertification. Les plantes grâce à leurs racines stabilisent les sols. Voir : dune, ensablement, défense et restauration des sols. Les plantes sont aussi responsables de la fertilisation des sols (humus). Le végétal : source de vie pour l’homme Pour l’homme, les plantes permettent de se nourrir (plantes alimentaires, condimentaires), de se protéger (bois de meuble, d’habitation), de se guérir (plantes médicinales). Les plantes cultivées sont peu diversifiées et sont sensibles aux maladies. C’est dans les plantes naturelles que se trouvent potentiellement les gènes de résistance aux maladies pouvant affecter les grandes cultures de l’homme. Peu de plantes ont été ou sont actuellement utilisées par l’homme à des fins médicales. L’ensemble du monde végétal présente un réservoir potentiel d’utilisations (substances, médicaments…) qu’il convient de protéger.