Les Poaceae sont représentées dans la flore de notre région par les genres suivants : Achnatherum, Aegilops, Aeluropus, Agropyron, Agrostis, Aira, Airopsis, Alopecurus, Ammophila, Ampelodesmos, Andropogon, Anthoxanthum, Antinoria, Apera, Arrhenatherum, Arundo, Avena, Brachiaria, Brachypodium, Briza, Bromus, Calamagrostis, Catabrosa, Catapodium, Cenchrus, Chrysopogon, Coix, Coleanthus, Cortaderia, Corynephorus, Crypsis, Cutandia, Cynodon, Cynosurus, Dactylis, Danthonia, Dasypyrum, Deschampsia, Dichanthium, Digitaria, Dinebra, Distichlis, Echinaria, Echinochloa, Eleusine, Elymus, Elytrigia, Eragrostis, Erianthus, Eriochloa, Festuca, Gastridium, Gaudinia, Glyceria, Hainardia, Helictotrichon, Heteropogon, Hierochloe, Holcus, Hordelymus, Hordeum, Hyparrhenia, Imperata, Koeleria, Lagurus, Lamarckia, Leersia, Leymus, Lolium, Melica, Mibora, Micropyrum, Milium, Miscanthus, Molineriella, Molinia, Narduroides, Nardus, Nassella, Oplismenus, Oreochloa, Oryza, Panicum, Parapholis, Paspalum, Pennisetum, Phalaris, Phleum, Phragmites, Poa, Polypogon, Pseudarrhenatherum, Pseudosasa, Psilurus, Puccinellia, Rostraria, Saccharum, Schismus, Schmidtia, Sclerochloa, Secale, Sesleria, Setaria, Sorghum, Spartina, Sphenopus, Sporobolus, Stenotaphrum, Stipa, Taeniatherum, Tragus, Trisetum, Triticum, Ventenata, Vulpia, Vulpiella, X-Agropogon, X-Calammophila, X-Elytrordeum, X-Festulolium, X-Triticosecale, Zea.
Description botanique des Poaceae (Gramineae)
Les Poaceae sont des plantes herbacées, plus rarement lignifiées mais toujours sans épaississements secondaires et ordinairement pérennes. Elles se caractérisent par leur tige ou chaume, cylindrique, avec des entrenoeuds creux (rarement pleins). Les feuilles sont à limbe étroit, linéaire, à nervures parallèles, à disposition généralement distique, avec une gaine ouverte, parfois fendue et une ligule prolongeant la gaine (plus rarement nulle ou représentée par des poils). Les plantes contiennent généralement beaucoup de silice dans leur paroi cellulaire, en particulier dans les cellules épidermiques. Il y a des vaisseaux dans presque tous les organes. Les racines ont souvent des poils racinaires à endomycorhizes. Les fleurs sont hermaphrodites, parfois unisexuées ou à organes plus ou moins réduits chez celles stériles. Elles sont disposées de façon distique pour former un épillet. Les épillets sont ensuite regroupés sur un axe souvent en zig-zag, en grappes simples ou composées ou de types dérivés : épis, panicules… Chaque fleur est axillée par une paire de bractées réduites constituées de la glumelle supérieure ou palea et de la glumelle inférieure ou lemma à nombre impair de nervures. La glumelle inférieure peut être prolongée par une arête terminale ou dorsale. Il y a rarement une seule glumelle. Chaque épillet est axillé par une glume inférieure et une glume supérieure, rarement une seule. Dans chaque fleur, au dessus des glumelles, se trouvent deux ou trois écailles plus petites, appelées lodicules qui sont assimilés aux pièces du périanthe. Les étamines sont ordinairement au nombre de trois (rarement une, six ou plus chez certaines Bambusoideae). Elles sont souvent sorties de l’épillet, pendantes, anémophiles, basifixes, à anthères sagittées. L’ovaire est supère, uniloculaire, constitué de deux carpelles, plus rarement trois, et surmonté de deux ou trois styles à stigmates plumeux. L’ovule est solitaire, d’orthotrope à presque anatrope, généralement bitéguminé. Le fruit est un caryopse ou grain. Il est généralement enfermé dans les glumelles persistantes et les téguments de la graine sont souvent adnés au péricarpe. L’albumen est développé, riche en amidon et souvent entouré d’une couche à aleurones riches en protéines. Le cotylédon appelé scutellum est très élargi et placé en position latérale. La gemmule est coiffée d’un première feuille appelée coléoptile, la radicule par le coléorhize. ——— La formule florale des Poaceae est ordinairement la suivante : P : 2-3 ; A : 3, parfois 1, 6 ou n ; G sup : (2)
Utilisations socio-économiques des Poaceae (Gramineae)
La famille des Poaceae ou Gramineae est sans doute la plus importante des Angiospermes du point de vue socio-économique. La plupart des civilisations humaines se sont développées en cultivant une céréale : le blé dans le bassin méditerranéen, le maïs en Amérique centrale et Amérique du Sud, le riz en Asie, le mil et le tef en Afrique. Le blé, le riz et le maïs fournissent à elles seules 50 % des calories humaines dans le monde. En 1999, 35 % du maïs planté aux Etats-Unis était transgénique. Les autres utilisations des Poaceae sont multiples : fourrage, sucre (la canne à sucre), échaffaudages et les constructions légères en Asie (bambous), fixation des dunes (Amnophila), réahabilitation des sols salés ou à métaux lourds…Par contre, certaines céréales sont des adventices très communes des cultures (Avena sativa, Poa annua…). —–
Genres européens d’Orchidaceae
Cette famille est la plus importante de toutes les plantes à fleurs au niveau mondial par son nombre d’espèces : environ 18 500 espèces cosmopolites regroupées dans 788 genres. Les genres représentés en Europe sont les suivants : Aceras, Anacamptis, Barlia, Calypso, Cephalanthera, Chamorchis, Coeloglossum, Comperia, Corallorhiza, Cyprepedium, Dactylorhiza, Epipactis, Epipogium, Gennaria, Goodyera, Gymnadenia, Habenaria, Hammarbya, Herminium, Himantoglossum, Leuchorchis, Limodorum, Liparis, Listera, Malaxis, Neotinea, Neottia, Neottianthe, Nigritella, Ophrys, Orchis, Plantathera, Serapias, Spiranthes, Steveniella, Traunsteinera. —- Retour description botanique des orchidées
Utilisations socio-économiques des Orchidaceae
Les Orchidaceae sont utilisées dans le domaine horticole. La culture in vitro a permis ces dernières années d’obtenir un grand nombre d’orchidées multipliées végétativement. Cependant, le pillage des ressources génétiques naturelles a abouti à l’extinction ou à la mise en danger de nombreuses espèces. Leur commerce et leur transport, même sans but lucratif, sont donc soumis à de nombreuses réglementations régionales, nationales, communautaires et internationales visant à la protection de ces plantes. Les utilisations des orchidées autres que celles horticoles sont peu nombreuses. Cependant, les pseudobulbes des orchidées contiennent beaucoup d’amidon et, après être cuits et pulvérisés, ils donnaient un aliment appelé salep. Le salep est encore utilisé dans certaines régions du Moyen-Orient. D’autre part, la gousse de vanille est la capsule de Vanilla planifolia. Il est aussi rapporté dans certains ouvrages de très rares usages phytothérapiques. Ainsi, la racine d’Orchis était employée dans les cas de diarrhée ou de dysentrie. Les fleurs en infusion permettaient de traiter la toux et le rhume. Enfin, le salep était administré aux personnes fragiles ou convalescentes. —- Retour description botanique des orchidées