Les phases de la germination

Les graines capables de germer absorbent l’eau de pluie et gonflent : c’est l’imbibition. Après quelques jours, la jeune racine puis la jeune tige percent l’enveloppe de la graine. Une ou deux feuilles embryonnaires, souvent arrondies et épaisses, sont visibles très rapidement : ce sont les cotylédons. Ils existaient déjà dans la graine et contiennent toutes les réserves de nourriture nécessaires à la croissance de la plante. germination_mangue-fre.jpg Il existe deux catégories de germination : dans l’une, les cotylédons sont soulevés par la croissance de la tige (germination épigée) ; dans l’autre, ils restent en terre (germination hypogée). A la fin de la germination, le flétrissement des cotylédons indique qu’ils ont accompli leur rôle. Les vraies feuilles se développent sur la tige et prennent leur relais pour alimenter la plante grâce à la photosynthèse.

La grande famine en Irlande

L’Irlande a connu en 1848 une grave crise alimentaire. Le pays s’enfonce encore plus dans la misère et de nombreuses personnes meurent ou émigrent, notamment vers les Etats-Unis. Alors que le recensement de 1841 évaluait la population à 8,2 millions d’habitants, ils n’étaient plus que 6,5 millions en 1851. Il est estimé qu’1 million personnes ont émigré et qu’entre 1 et 1,5 millions sont mortes de faim ou de maladies opportunistes. Cet évènement dramatique appelé La Grande famine a provoqué une diminution du tiers de la population. Cette famine est apparue à la suite de plusieurs années de récoltes désastreuses de la pomme de terre atteinte par une maladie, la brunissure, provoquée par un champignon. Une crise alimentaire est encore envisageable de nos jours dans certains pays où les cultures reposent sur quelques clones d’espèces peu nombreuses. Un maintien de la diversité génétique des cultures et la conservation des parents sauvages plus résistants aux maladies sont des gages de sécurité alimentaire pour l’Homme.

Le caoutchouc de nos appartements est un Ficus

Le caoutchouc de nos appartements est un Ficus, Ficus elastica de la famille des Mûriers (Moraceae). Sa sève a autrefois été utilisée pour produire un caoutchouc de mauvaise qualité, ce qui lui a donné son nom commun. Le caoutchouc est actuellement produit à partir de la sève de Hevea brasiliensis qui appartient à la famille des Euphorbes (Euphorbiaceae). Toutes les Euphorbes produisent normalement un latex blanc.

Structure primaire de la tige de Dicotylédones

La zone à l’extérieur du cercle défini par les faisceaux cribro-vasculaires est appelée écorce. Elle est constituée de parenchyme et est entourée de l’épiderme. La zone à l’intérieur du cercle défini par les faisceaux est appelée la moelle. Les rayons médullaires se trouvent entre les faisceaux, ils sont principalement constitués de parenchyme. Dans les tiges de Dicotylédones ayant ensuite une croissance secondaire, un cambium inter-fasciculaire relie le cambium des faisceaux (voir schéma ci-dessous). tige_french.jpg

Structure secondaire de la tige de Dicotylédones

Les structures secondaires sont l’expression d’une croissance en largeur des tiges et elles sont très discrètes chez les plantes herbacées et se trouvent surtout chez les Dicotylédones et les Conifères. La croissance en largeur se traduit, en particulier, par la formation de bois des arbres. Dans un premier temps, l’activité du cambium reprend. D’une part, entre les faisceaux, les cellules cambiales se divisent pour donner des files radiales de cellules de parenchymes vers le centre et l’extérieur de la tige. D’autre part, dans les faisceaux, l’activité du cambium se traduit par : – la formation de xylème secondaire, appelé aussi bois, avec des cellules disposées radialement vers le centre de la tige. Comme dans le xylème primaire, on trouve des vaisseaux et des cellules parenchymateuses lignifiées. – la formation de phloème secondaire, appelé aussi liber, avec des cellules disposées radialement vers l’extérieur de la tige. Comme dans le phloème primaire, on trouve des tubes criblés. Cependant, le fonctionnement du cambium est polarisé et il produit beaucoup moins de liber que de bois, le liber ne faisant que quelques millimètres d’épaisseur. Les structures primaires se trouvent repoussées à l’extrémité des structures secondaires. tige_secondaire_french.jpg Au niveau de l’écorce, l’assise subéro-phellodermique permet la formation du liège à l’extérieur.

Fenêtre sur la botanique et la biodiversité