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Decription botanique des Fabaceae

Les Fabaceae sont ordinairement des plantes herbacées dans nos régions mais elles peuvent être lianescentes, arbustives ou arborescentes dans les régions tropicales. Les feuilles sont alternes, stipulées, ordinairement composées pennées, parfois trifoliées, rarement simples ou palmées. Elles ont typiquement des pulvini à la base des rachis principaux et secondaires impliqués dans des nasties plus ou moins importantes (par exemple, chez Mimosa pudica). Les fleurs sont hermaphrodites, hypogynes à périgynes. Les cinq sépales sont connés en un tube lobé souvent bilabié. En Europe, la corolle est typiquement papilionacée et consiste en cinq pétales. Le supérieur, en position adaxiale, appelé étendard, est généralement le plus large. Dans certains cas, il peut se retrouver en position abaxiale par résupination de la fleur. Les pétales latéraux sont appelés ailes, libres et identiques entre elles ou parfois légèrement adhérentes aux pétales inférieurs. Ces derniers pétales, les plus internes, sont semblables et souvent connés entre eux pour former la carène entourant les étamines et le pistil. Les étamines sont ordinairement au nombre de dix dont neuf ont des filaments très souvent connés entre eux, la dixième étamine étant libre. Les étamines sont alors diadelphes et entourent le pistil ; elles sont parfois monadelphes (toutes connées entre elles). La diadelphie peut aussi être obtenue par la formation de deux groupes de cinq étamines chacun. Dans des cas rares, toutes les étamines peuvent être libres. L’ovaire supère est constitué d’un seul carpelle avec normalement plusieurs ovules campylotropes, bitéguminés, parfois un seul (Trifolium). Le fruit est une gousse, follicule à déhiscence ventrale et dorsale, parfois un akène, rarement une samare ou une drupe. La gousse peut être lomentacée c’est-à-dire sans déhiscence longitudinale mais avec des ruptures transversales créant des sections uniséminées. Les semences ont un tégument dur et contiennent un embryon courbe avec peu ou pas d’albumen. ——- La formule florale de Fabaceae est ordinairement la suivante : Kz : (5) ; Cz : 2+2+1 ; A : 1+ (9) ou (10) ; G : 1

Les plantes envahissantes

L’Homme est bien souvent le responsable de la prolifération de ces plantes envahissantes. Il les a introduites pour son agrément (jardin, aquarium…), pour leur utilité effective ou supposée, ou pour les acclimater afin de les tester ultérieurement. Ensuite, échappées de leur lieu de culture initial, il les laisse proliférer soit par ignorance soit par intérêt à court terme : utilisation du bois, beauté des fleurs… Ces plantes mettent très rapidemment à profit le désintérêt que l’Homme porte à leur avenir dans les milieux naturels car elles sont souvent de redoutables colonisatrices : semences ou pollen produits en grandes quantités et/ou transportés sur de longues distances, fortes capacités de multiplication végétative. La plante envahissante la plus connue est une Algue verte, Caulerpa taxifolia. Echappée d’un aquarium de bord de mer, elle a progressivement envahie les prairies maritimes à Zostères du fond de la Méditerranée. D’autres sont aussi néfastes mais leur nuisance est moins connue. Citons pour exemples : – le Robinier, Robinia pseudo-acacia, appelé à tort Acacia, envahit les peuplements forestiers. Introduit depuis 1601, il est resté longtemps cantonné dans les jardins et s’en est échappé qu’au 19ème siècle. Son bois est apprécié pour faire des piquets de clôture. – le Mimosa, Acacia dealbata. Le Mimosa dont les fleurs jaunes sont appréciées de beaucoup est un redoutable colonisateur des milieux méditerranéens. – l’ailante, Ailanthus altissima, envahit les friches souvent avec l’arbre à papillons. Il est, malencontreusement, souvent apprécié dans les jardins particuliers car il peut pousser de plusieurs mètres par an. Certains jardins botaniques le laissent aussi dans leur collection sous divers prétextes. – Baccharis halimiifolia envahit les côtes sud de la Bretagne. Comme ses consoeurs, cette plante envahissante est souvent laissée en place car elle est très résistante aux vents et aux embruns.