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Phylogénie des Angiospermes

Les caractères traditionnels permettant de séparer les Dicotylédones et les Monocotylédones ne sont pas respectés pour certaines espèces, en particulier, chez celles appartenant aux Nymphaeidae et aux Magnoliidae. Selon des analyses récentes de cladistique sur les séquences de différents gènes, les Dicotylédones ne sont pas monophylétiques, à l’inverse des Monocotylédones. Il convient donc de séparer les Angisopermes selon les groupes suivants : _ – Les Angiospermes basales comprenant le grade des Nymphaeidées (Nymphaeidae) et le clade des Magnoliidées (Magnoliidae) dont de nombreux caractères sont ancestraux ; _ – Les Monocotylédones (Monocots) ou classe des Liliopsida (clade) restent inchangées et s’intercalent entre les Angiospermes basales et les Magnoliidées et les Eudicotylédones basales ; _ – Les Eudicotylédones basales (grade) dont de nombreux caractères sont plésiomorphiques (primitifs ou basaux) par rapport aux clades suivantes ; _ – Les Eudicotylédones centrales (Core Eudicots), grade comprenant les Eudicotylédones centrales basales (grade) avec les Caryophyllidées, le grade des Rosidées (Rosids), le clade des Astéridées (Asterids) qui partagent de nombreux caractères morphologiques apomorphiques (dérivés). _ Les principaux caractères des Angiospermes basales sont le pollen uniaperturé ou de type dérivé, les pièces florales à disposition spiralée, non différenciées en calice et corolle, un gynécée apocarpe, des ovules ordinairement crassinucellés et bitéguminés, des étamines à filet souvent peu différencié et la production d’alcaloïdes.

Genres européens de Rosaceae

Les genres principaux de la flore d’Europe occidentale sont les suivants : Agrimonia, Alchemilla, Amelanchier, Aphanes, Aruncus, Chaenomeles, Cotoneaster, Crataegus, Cydonia, Dryas, Duchesnea, Eriobotrya, Filipendula, Fragaria, Geum, Kerria, Malus, Mespilus, Physocarpus, Potentilla, Prunus, Pyracantha, Pyrus, Rhodotypos, Rosa, Rubus, Sanguisorba, Sibbaldia, Sibiraea, Sorbaria, Sorbus, Spiraea.

Utilisations des Ranunculaceae

Les utilisations alimentaires des Ranunculaceae sont inexistantes tandis que celles médicales sont nombreuses du fait de la présence d’alcaloïdes. Le bouton d’or (Ranunculus acris) a eu dans son temps une grande importance pédagogique car il servait de modèle de base pour expliquer les principaux organes végétatifs et floraux des plantes. D’autre part, un grand nombre de Ranunculaceae sont ornementales : clématites (Clematis), anémones (Anemone), adonis (Adonis), aconit (Aconitum, A. napellus est une plante très vénéneuse), ancolies (Aquilegia), pieds-d’alouettes (Delphinium).

Genres européens des Fabaceae

Les genres principaux la flore d’Europe occidentale sont les suivants : Adenocarpus, Amorpha, Anagyris, Anthyllis, Apios, Argyrolobium, Astragalus, Biserrula, Bituminaria, Calicotome, Caragana, Chamaecytisus, Cicer, Colutea, Coronilla, Cullen, Cytisophyllum, Cytisus, Echinospartum, Erinacea, Galega, Genista, Glycine, Glycyrrhiza, Hedysarum, Hippocrepis, Hymenocarpos, Laburnum, Lathyrus, Lens, Lotus, Lupinus, Medicago, Melilotus, Onobrychis, Ononis, Ornithopus, Oxytropis, Phaseolus, Pisum, Psoralea, Retama, Robinia, Scorpiurus, Securigera, Sesbania, Sophora, Spartium, Trifolium, Trigonella, Ulex, Vicia, Wisteria.

Decription botanique des Fabaceae

Les Fabaceae sont ordinairement des plantes herbacées dans nos régions mais elles peuvent être lianescentes, arbustives ou arborescentes dans les régions tropicales. Les feuilles sont alternes, stipulées, ordinairement composées pennées, parfois trifoliées, rarement simples ou palmées. Elles ont typiquement des pulvini à la base des rachis principaux et secondaires impliqués dans des nasties plus ou moins importantes (par exemple, chez Mimosa pudica). Les fleurs sont hermaphrodites, hypogynes à périgynes. Les cinq sépales sont connés en un tube lobé souvent bilabié. En Europe, la corolle est typiquement papilionacée et consiste en cinq pétales. Le supérieur, en position adaxiale, appelé étendard, est généralement le plus large. Dans certains cas, il peut se retrouver en position abaxiale par résupination de la fleur. Les pétales latéraux sont appelés ailes, libres et identiques entre elles ou parfois légèrement adhérentes aux pétales inférieurs. Ces derniers pétales, les plus internes, sont semblables et souvent connés entre eux pour former la carène entourant les étamines et le pistil. Les étamines sont ordinairement au nombre de dix dont neuf ont des filaments très souvent connés entre eux, la dixième étamine étant libre. Les étamines sont alors diadelphes et entourent le pistil ; elles sont parfois monadelphes (toutes connées entre elles). La diadelphie peut aussi être obtenue par la formation de deux groupes de cinq étamines chacun. Dans des cas rares, toutes les étamines peuvent être libres. L’ovaire supère est constitué d’un seul carpelle avec normalement plusieurs ovules campylotropes, bitéguminés, parfois un seul (Trifolium). Le fruit est une gousse, follicule à déhiscence ventrale et dorsale, parfois un akène, rarement une samare ou une drupe. La gousse peut être lomentacée c’est-à-dire sans déhiscence longitudinale mais avec des ruptures transversales créant des sections uniséminées. Les semences ont un tégument dur et contiennent un embryon courbe avec peu ou pas d’albumen. ——- La formule florale de Fabaceae est ordinairement la suivante : Kz : (5) ; Cz : 2+2+1 ; A : 1+ (9) ou (10) ; G : 1