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Inhibition tégumentaire et dormance embryonnaire

Parfois, les graines ne germent pas même en présence d’eau Cette absence de germination est due : – soit à l’enveloppe appelée tégument de la graine (inhibition tégumentaire de la germination), – soit à l’embryon (dormance embryonnaire). Par exemple, dans le premier cas, les graines nécessitent d’être mangées par des animaux pour que le tégument soit digéré et laisse passer l’oxygène pour la respiration de l’embryon. L’inhibition tégumentaire est levée quand les gousses d’acacias, par exemple, sont mangées par les animaux. Ceci favorise la germination (l’enveloppe est digérée) mais aussi la dispersion des graines. La dormance embryonnaire est levée par le froid dans les pays où existe une saison froide (l’hiver en Europe). L’embryon de la graine doit avoir reçu une certaine quantité de froid avant de pouvoir germer. Ainsi, en France, les graines ne germent pas à l’automne, même s’il y a de l’eau. La germination ne se fait qu’au printemps ; si elle se réalisait avant la fin de l’hiver les jeunes plantes gèleraient.

Les feuilles

Les feuilles sont généralement de couleur verte car elles contiennent un pigment, la chlorophylle, stocké dans les chloroplastes et responsable de la photosynthèse. Par ce phénomène caractéristique des plantes, le gaz carbonique de l’air avec l’eau du sol est transformé en oxygène et en sucre en utilisant l’énergie solaire. Au niveau de la feuille, grâce à la photosynthèse, la sève brute devient la sève élaborée en se chargeant des sucres qui seront distribués dans tous les autres organes. Les plantes parasites puisent les sucres chez d’autres plantes et sont dépourvues de chlorophylle et ne sont donc pas vertes (orobanche, néottie). Parfois elles ne sont que partiellement parasites et gardent leur chlorophylle (gui). Une feuille simple est constituée d’une partie plane, le limbe, et d’une partie plus fine intermédiaire entre le limbe et la tige, le pétiole. Le pétiole peut parfois s’élargir à sa base, il devient une gaine entourant plus ou moins la tige. Cette gaine se retrouve aussi chez certaines plantes dont les feuilles sont dépourvues de pétioles (maïs, commelina). Parfois, le limbe est découpé en plusieurs parties indépendantes, la feuille est alors composée de folioles. Les bords du limbe peuvent être entiers (lilas), dentés (rosiers), lobés (chêne). A la base du pétiole, se trouve parfois un élément ressemblant plus ou moins à une feuille, le stipule (aubépine). Les nervures visibles sur le limbe d’une feuille correspondent aux tissus conducteurs de la tige. Elles peuvent être disposées parallèlement (chlorophytum) ou être ramifiées en forme de penne (rosier), de palme (érable). Les feuilles peuvent avoir une position alterne, une seule à chaque niveau (cerisier), ou opposée, 2 feuilles l’une en face de l’autre (lilas, troène), ou verticillée, plusieurs feuilles à chaque niveau (catalpa). Certaines plantes ont des feuilles réduites ou absentes : c’est le cas des plantes parasites mais aussi de plantes adaptées à la sécheresse pour limiter la transpiration et la perte d’eau. Dans ce dernier cas, c’est la tige qui est verte et contient la chlorophylle.