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Utilisations des Rosaceae

Les fruits et les graines de nombreuses Rosaceae sont comestibles : le fraisier (Fragaria) dont les vrais fruits sont les akènes noirs, le mûrier ou ronce commune (Rubus fruticosus) et le framboisier (Rubus idaeus), le prunier (Prunus domestica), les divers cerisiers (qui appartenaient auparavant au genre Cerasus et sont maintenant placés dans le genre Prunus), le plus cultivé étant Prunus x domestica, le poirier (Pyrus communis), le pommier (Malus sylvestris ssp. mitis), le néflier d’Europe (Mespilus germanica), l’amandier (autrefois Amygdalus, maintenant Prunus persica)… Les fruits et graines de ces plantes peuvent aussi être à l’origine d’alcools ou de parfums divers. Les utilisations médicinales sont aussi nombreuses, en particulier : la ronce (Rubus fructicosus), l’aigremoine (Agrimonia eupatoria), la reine-des-près (Filipendula ulmaria), l’aubépine (Crataegus sp.), le fraisier (Fragaria vesca), les potentilles (Potentilla), le prunellier (Prunus spinosa), le pêcher (Prunus persica) et autres Prunus, la pimprenelle (Sanguisorba officinalis). Enfin, les Rosaceae ont une grande importance en horticulture, en particulier : les spirées (Spiraea), le laurier-cerise (Prunus laurocerasus) et, évidemment, les rosiers (Rosa sp.).

Les feuilles

Les feuilles sont généralement de couleur verte car elles contiennent un pigment, la chlorophylle, stocké dans les chloroplastes et responsable de la photosynthèse. Par ce phénomène caractéristique des plantes, le gaz carbonique de l’air avec l’eau du sol est transformé en oxygène et en sucre en utilisant l’énergie solaire. Au niveau de la feuille, grâce à la photosynthèse, la sève brute devient la sève élaborée en se chargeant des sucres qui seront distribués dans tous les autres organes. Les plantes parasites puisent les sucres chez d’autres plantes et sont dépourvues de chlorophylle et ne sont donc pas vertes (orobanche, néottie). Parfois elles ne sont que partiellement parasites et gardent leur chlorophylle (gui). Une feuille simple est constituée d’une partie plane, le limbe, et d’une partie plus fine intermédiaire entre le limbe et la tige, le pétiole. Le pétiole peut parfois s’élargir à sa base, il devient une gaine entourant plus ou moins la tige. Cette gaine se retrouve aussi chez certaines plantes dont les feuilles sont dépourvues de pétioles (maïs, commelina). Parfois, le limbe est découpé en plusieurs parties indépendantes, la feuille est alors composée de folioles. Les bords du limbe peuvent être entiers (lilas), dentés (rosiers), lobés (chêne). A la base du pétiole, se trouve parfois un élément ressemblant plus ou moins à une feuille, le stipule (aubépine). Les nervures visibles sur le limbe d’une feuille correspondent aux tissus conducteurs de la tige. Elles peuvent être disposées parallèlement (chlorophytum) ou être ramifiées en forme de penne (rosier), de palme (érable). Les feuilles peuvent avoir une position alterne, une seule à chaque niveau (cerisier), ou opposée, 2 feuilles l’une en face de l’autre (lilas, troène), ou verticillée, plusieurs feuilles à chaque niveau (catalpa). Certaines plantes ont des feuilles réduites ou absentes : c’est le cas des plantes parasites mais aussi de plantes adaptées à la sécheresse pour limiter la transpiration et la perte d’eau. Dans ce dernier cas, c’est la tige qui est verte et contient la chlorophylle.