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Utilisations des Ranunculaceae

Les utilisations alimentaires des Ranunculaceae sont inexistantes tandis que celles médicales sont nombreuses du fait de la présence d’alcaloïdes. Le bouton d’or (Ranunculus acris) a eu dans son temps une grande importance pédagogique car il servait de modèle de base pour expliquer les principaux organes végétatifs et floraux des plantes. D’autre part, un grand nombre de Ranunculaceae sont ornementales : clématites (Clematis), anémones (Anemone), adonis (Adonis), aconit (Aconitum, A. napellus est une plante très vénéneuse), ancolies (Aquilegia), pieds-d’alouettes (Delphinium).

Description des Brassicaceae

Les Brassicaceae sont des plantes herbacées (toutes celles de nos régions), plus rarement des arbustes. Les feuilles sont alternes, rarement opposées, exstipulées, simples ou plus ou moins pennatiséquées, très rarement composées. Les fleurs sont ordinairement regroupées en une grappe terminale allongée dépourvue de bractées ou sont rarement solitaires. Elles sont hypogynes, hermaphrodites, actinomorphes ou presque, avec rarement un gynophore (Lunaria). Les nectaires floraux sont fréquents et forment parfois un disque autour du gynécée ou de l’androcée. Les sépales sont libres et au nombre de quatre. Ils sont souvent gibbeux à leur base. Les pétales, libres, au nombre de quatre, sont alternes aux sépales, ils sont rarement absents ou caduques. Ils ont ordinairement une base étroite longue (onglet) devenant brusquement un limbe élargi. Les étamines sont tétradynames : deux courtes externes et quatre longues internes (très rarement moins de six étamines). Les deux carpelles forment un ovaire supère composé, souvent divisé en deux par la formation d’un septum non vascularisé connectant les deux placentas pariétaux. Le cadre placentaire constitue un replum persistant. Il y a normalement de nombreux ovules en deux rangs, d’anatropes à campylotropes, bitéguminés. Le fruit sec déhiscent est une silique allongée ou une silicule courte dont les deux valves se séparent du replum. Le fruit est plus rarement indéhiscent ou à déhiscence transversale. Les semences sont exalbuminées ou avec un albumen réduit à une couche de cellules. Les embryons sont volumineux à cotylédons souvent pliés contre la radicule. —– Voir photographie du colza —- La formule florale des Brassicaceae est ordinairement la suivante : K : 4 ; C : 4 ; A : 4+2 ; Gsup : (2)

La tige

La tige reste verte quand la plante est herbacée sinon elle est normalement rigide et ligneuse. Elle est plus ou moins développée. Si elle est tellement réduite que toutes les feuilles se trouvent au niveau du sol, la plante est dite en rosette (plantain, pâquerette). Certaines tiges sont souterraines et sont appelées rhizomes (sceau de salomon). Certaines tiges souterraines peuvent contenir des réserves, c’est le cas du tubercule de la pomme de terre. Si la tige est développée et porte des feuilles, la partie renflée de la tige au niveau de l’insertion des feuilles s’appelle un nœud. La partie plus mince entre deux nœuds est un entre-nœud. Les entre-nœuds sont plus courts vers le haut de la tige car ils sont plus jeunes que ceux de la base de la tige. La tige contient les tissus conducteurs de sève. La sève brute est formée d’eau et des sels minéraux absorbée par les poils absorbants de la racine et transportée jusqu’aux feuilles. A l’endroit où la feuille est attachée à la tige se trouve un bourgeon qui en se développant donnera un rameau ou une fleur. A l’extrémité de la tige se trouve un bourgeon plus gros que les autres, le bourgeon terminal. Les bourgeons qui donneront des rameaux sont les bourgeons végétatifs ; ceux qui donneront des fleurs sont les bourgeons floraux.