L’espèce (1) : du fixisme et du créationnisme à l’évolutionnisme

L’espèce : unité de base de la hiérarchie du vivant

La notion d’espèce est intuitive pour chacun des passionnés de plantes ou d’animaux. Nécessité pratique de classification, de regroupement d’êtres reconnaissables, elle se distingue souvent, mais pas toujours, des autres. C’est une notion partiale : les agriculteurs, les horticulteurs, les forestiers, les écologistes ou les botanistes de terrain, sans parler des biologistes moléculaires ne connaissant les plantes que par le biais des échantillons d’ADN à séquencer, n’auront pas la même conception de l’espèce. Cependant, la majorité considèrera l’espèce comme l’unité de base des classifications. —– cone_male_pin-2.jpg Continuer la lecture de L’espèce (1) : du fixisme et du créationnisme à l’évolutionnisme

Anthurus d’Archer (Anthurus archeri, Clathrus archeri)

Différentes personnes, internautes ou auditeurs, m’ont demandé le nom de cette « plante » inconnue dont les bras rouges remarquables se déployaient à l’automne sur le sol de bois de feuillus de nos régions. Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une plante mais d’un champignon, Anthurus archeri, autrefois appelé Clathrus archeri, de la division des Basidiomycètes, des champignons tels que les amanites, les agarics, les bolets, les polypores sur les troncs d’arbres ou des parasites de végétaux (rouilles et charbons). ————– clathrus_archeri_low-2.jpg Anthurus archeri (Clathrus archeri) ————- Le corps, visible sur la photographie ci-dessus, est clair, mesure 5 cm de hauteur et 4 cm de diamètre. Avec ses 4 à 8 bras rouges d’une longueur atteignant 9 cm de longueur, il évoque une pieuvre rendant la reconnaissance facile. Il n’est pas comestible, ce qui va de pair avec son odeur désagréable. Anthurus archeri n’est pas un champignon indigène, c’est-à-dire originaire de nos régions. Sa distribution géographique naturelle est l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Il a été aperçu pour la première fois en France en 1920. D’où l’hypothèse que son introduction serait due au transport de spores soit dans des balles de laines destinées à nos filatures soit dans les fourrages des chevaux importés de cette région et destinés à servir sur les champs de batailles français.

Arbres et arbustes de la flore méditerranéenne catalane (Fort Béar )

Le diaporama ci-dessus montre des arbres et arbustes de la flore méditerranéenne catalane observés au Fort Béar : -Calicotome épineux (Calicotome spinosa, Fabaceae, Fabales, eurosids I, rosids, coreeudicots, eudicots), – Ciste blanchâtre (Cistus albidus, Cistaceae, Malvales, eurosids II, rosids, coreeudicots, eudicots), -Ciste de Montpellier (Cistus monspeliensis, Cistaceae, Malvales, eurosids II, rosids, coreeudicots, eudicots), – Ciste à feuilles de sauge (Cistus salviaefolius, Cistaceae, Malvales, eurosids II, rosids, coreeudicots, eudicots), – Aubépine (Crataegus monogyna, Rosaceae, Rosales, eurosids I, rosids, coreeudicots, eudicots), – Bois-gentil (Daphne gnidium, Thymelaeaceae, Malvales, eurosids II, rosids, coreeudicots, eudicots), – Chèvrefeuille (Lonicera implexa, Caprifoliaceae, Dipsacales, euasterids II, asterids, coreeudicots, eudicots), – Myrte commun (Myrtus communis, Myrtaceae, Myrtales, rosids, rosids, coreeudicots, eudicots), – Chêne kermès (Quercus coccifera, Fagaceae, Fagales, eurosids I, rosids, coreeudicots, eudicots), – Alaterne (Rhamnus alaternus, Rhamnaceae, Rosales, eurosids I, rosids, coreeudicots, eudicots)

Flore méditerranéenne catalane (Forêt des Albères, col des 3 hêtres)

Le diaporama ci-dessus montre des plantes de la flore méditerranéenne catalane en forêt des Albères au niveau du col des 3 hêtres : – Aulne glutineux (Alnus glutinosa) – Arbousier (Arbutus unedo) – Aristoloche (Aristolochia rotunda) – Aspérule (Asperula cynanchica) – Bruyère arborescente (Erica arborea) – Euphorbe (Euphorbia amygaloides) – Euphorbe (Euphorbia characias) – Frêne (Fraxinus excelsior) – Héllébore (Helleborus foetidus) – Houx (Ilex aquifolium) – Cade, Oxycèdre (Juniperus oxycedrus) – Osmonde royale (Osmunda regalis) – Chêne vert (Quercus ilex) – Chêne liège (Quercus suber) – Sureau (Sambucus nigra) – Sanicule (Sanicula europaea) – Saponaire de Montpellier, Faux-Basilic (Saponaria ocimoides)

Lilac (Syringa vulgaris, Oleaceae, Scrophulariales)

The common lilac (Syringa vulgaris) is a native of south-east Europe. This is the species most known to the public because it gave birth to many horticultural varieties that inhabit our gardens, its rich and fragrant flowering is greatly appreciated. The Latin name of the plant comes from the Greek syringos which means pipe : twigs are straight, long and filled in the middle of a marrow simulating the hole in a pipe. It can be removed easily, which has the common name of English pipe tree. However, there is no indication that the wood of lilac has been used in the manufacture of pipe. The lilacs are small shrubs or trees, deciduous leaves, inflorescences with highly visible (or panicles thyrses) and very fragrant. Syringa vulgaris is the most known and gave rise to many cultivars, in particular through the Breeders from Nancy, Lemoine and son, from 1850 to 1955. —— S._hyacinthiflora_low.jpg Syringa x hyacinthiflora, an hybrid of species S. oblata x S. vulgaris. Photography : Rolland Genot. ——— The lilacs belong to the family Oleaceae which includes well known plants such as ash tree, olive, forsythia and jasmine. The leaves are opposite as all Oleaceae (except jasmine). They are simple. ——– forsythia2_low.jpg Flower forsythia. As with botanical Lilac, 4 petals are welded to each other and there are 2 stamens. ——– Like most Oleaceae, petals, number 4, are welded to each other. The stamens are among 2. The ovary is upper (supère=upper ??) and consists of 2 carpels. The placentation is axile. The fruits are berries while they are samares with the ash tree or capsules with the forsythia. No food use is listed for the lilac when it is frequently used and planted for its flowering. In ancient time, lilac was a symbol of love and fertility, it is a plant, in English, premonitory distress formerly used for the funeral ceremonies. A lilac flowers of a white means a profound love lasting and true; less pure color reflects a relationship in jeopardy.

Fenêtre sur la botanique et la biodiversité